Dinh Van : le culte de l'élégance à la française

Joaillier parisien, Jean Dinh Van, ayant auparavant travaillé 10 ans chez Cartier, a donné son nom à la marque éponyme. Maître du bijou minimaliste, c’est en 1965 que tout commence. Les années 60 ont été une période propice aux changements et la société s’est vue marquée par l’arrivée massive du prêt-à-porter sous l’impulsion des couturiers français Yves Saint Laurent et Pierre Cardin. Dans un monde plus axé sur l’apparence, Jean Dinh Van voit en ces changements de véritables opportunités pour créer sa propre marque.

Imaginer une joaillerie moderne, un luxe singulier, minimaliste à porter au quotidien. C’est l’ambition que s’est lancé le jeune créateur.

Iconoclaste par ses inspirations, essentielle dans ses formes, la maison Dinh Van s’est taillée sur-mesure une place à part dans l’univers codifié de la joaillerie et cela, Jean Dinh Van ne le savait pas encore…

Le minimalisme à son paroxysme.

Design minimaliste, lignes légères, épurées et résolument modernes, la Dinh Van “touch” est reconnaissable entre toutes.

Le “Less is More” by Ludwig Mies van der Rohe, architecte allemand naturalisé américain a fait de la simplicité son leitmotiv et cela en a bel et bien inspiré la Maison française.

Peu répandu en joaillerie, le minimalisme est l’identité même de la Maison. A l’opposé de ses confrères de la très célèbre Place Vendôme, haut lieu de la joaillerie et Haute Joaillerie française, bon nombre de concurrents proposaient des pièces bien éloignées du style Dinh Van avec un style opulent.

Même après plus de 56 ans d’existence, les bijoux Dinh Van ont cette particularité de rester particulièrement modernes et semblent traverser les années sans perdre une ride. Travaillant avec les matériaux et pierres les plus nobles, Dinh Van place l’or blanc, jaune et rose 18 carats et le diamant au cœur de ses créations. Joaillerie conçue pour les femmes émancipées, libres, indépendantes, sûres de leur goût et indifférentes aux tendances, la femme Dinh Van porte le bijou telle une seconde peau, un luxe discret passant presque inaperçu pour d’autres.

Iconoclaste.

C’est ce qui caractérise la Maison française. L’art de surprendre, de casser les codes, cet anti-conformisme qui l’a rend si désirable. L’Art d’aller à contre-courant et de trouver toutes inspirations dans les détails mêmes de la société nous entourant. Cette ambition d’offrir un luxe singulier, d’offrir la possibilité aux femmes et aux hommes de porter des bijoux quotidiennement au gré de leurs envies.

Pour cela, Jean DInh Van créa des bagues carrées tandis que ses concurrents les imaginaient plutôt rondes. Fermoirs cachés chez les uns et les autres, apparents chez Dinh Van qui imagina les iconiques “menottes” ou encore la collection “serrure”.

Par cette idée, Dinh Van venait alors de révolutionner et de moderniser en un instant le monde de la joaillerie.

Les menottes, l’emblème de la Maison parisienne.

Chaque grande Maison de Luxe possède sa pièce phare, son produit iconique l’ayant rendue célèbre. Dinh Van possède le sien et il s’agit des menottes.

Ce bracelet mythique indémodable souvent imité mais jamais égalé a très souvent été revisité par la Maison parisienne. Avec plus de 40 ans d’histoire, les menottes restent toujours dans l’air du temps. Créations emblématiques, c’est en 1976 que les premières « menottes » voient le jour. Alors que les plus grandes Maisons tentent de cacher le fermoir pour rendre la pièce plus esthétique, Dinh Van la laisse complètement apparente et devient alors l’élément central du bijou. Pour la petite histoire, le nom « menottes » fait référence à la difficulté à ouvrir le fermoir une fois porté, à l’image des menottes des prisonniers, impossibles à retirer sans la clé.

Dinh Van ne le savait pas encore mais il venait de créer l’un des bijoux les plus iconiques de ces quarante dernières années. Portées partout à travers le monde, de nombreuses célébrités ont elles aussi succombé à cette forme si originale. Déclinées en bracelet, en boucles d’oreilles, en bague ou encore en pendentif, les menottes restent l’emblème même de Dinh Van.

La serrure.

Autre pièce phare de la Maison, la serrure. Même principe que les menottes, la serrure laisse apparent le fermoir qui est alors l’élément principal du bijou. La simplicité est ici représentée par ce bracelet jonc en or blanc, jaune ou rose dénué de tout mécanisme, s’apparentant à un fil d’or s’enroulant et épousant parfaitement le poignet sans se déformer. Ode au minimalisme, le bracelet serrure se distingue par son fermoir aplati ainsi que par son élégance illustrée par le diamant. Déclinée en bague, bracelet, boucles d’oreilles et collier, elle est une pièce indémodable.

Le Cube Diamant.

« Simplicity is the ultimate sophistication » Léonard de Vinci. Imaginé au début des années 70, le Cube diamant est une ode aux formes géométriques et à la modernité. Jouant sur les volumes, les vides, les pleins, les formes cubiques…, cette collection est un hommage au cercle, symbole de la spiritualité, du ciel et du carré représentant lui la stabilité de la Terre.

Ciel et Terre unis et réunis dans une seule et même pièce joaillière légère et aérienne.

L’identité de la Maison est retranscrite à travers des créations uniques, vecteurs d’histoire, de valeurs et du style Dinh Van reconnaissables entre tous.